Les ailes d'Alexanne, tome 2 : Mikal (Anne Robillard)

Quatrième de couverture :

Après la mort de ses parents, Alexanne est confiée à sa tante Tatiana. A ses côtés, l’adolescente va prendre conscience des pouvoirs magiques qui sommeillent en elle depuis toujours.

Alexanne est bien décidée à aider son oncle Mikal à se reconstruire après des années de mauvais traitements dans la secte de la Montagne. Persuadée qu’un amour pur et sincère viendra à bout de ses blessures, elle l’incite à retrouver son âme sœur...

Pour y parvenir, il doit affronter le Jaguar, le gourou démoniaque. Prête à tout pour voler au secours de son oncle, Alexanne fait appel à ses pouvoirs en ignorant les dangers qu’elle lui fait encourir… car son don est capable de sauver Mikal, comme de le détruire.

« A la hauteur de mes attentes, ce second tome marque mon attachement pour cette saga. Cet univers est juste une petite bulle de douceur dans laquelle, je me sens très bien. De 4h44 à Mikal, nous sommes un cran au-dessus à mes yeux. Un volet qui demeure plus intense, plus fort... Une fin qui nous laisse sur une faim ! »

 

Le premier tome m'avait littéralement séduite... Avec le recul, c'est difficile d'expliquer tout ce que j'avais ressenti. Beaucoup de sentiments à la découverte de 4h44, c'est certain. Cependant, pour aller beaucoup plus loin, je vous confierai que les mots qui me viennent en mémoire lorsque j'y repense, ce sont magique, douceur, cocon, un monde réconfortant en somme. C'était un pur bonheur de rencontrer Alexanne, d'apprendre à la connaître, de partager ses joies, ses peines... et surtout d'évoluer à ses côtés. Il est vrai que je me suis beaucoup attachée à elle ainsi qu'à son entourage, sans oublier l'univers dans lequel elle évolue. Ce fut un vrai coup de foudre. Une lecture qui met du baume au coeur. Par la suite, vous imaginez sans peine que j'avais hâte d'avoir la suite entre les mains.

Figurez-vous que Mikal est juste à la hauteur de mes espérances.

Tout d'abord, j'ai eu le bonheur de retrouver l'écriture de la romancière. C'est délicat, doux, avec une impression de magie qui me plaît énormément. Comme je l'indiquais plus haut, je me suis replongée dans cet univers réconfortant, un peu doudou pour moi. C'est un aspect du livre que je souhaiterai avoir dans toutes mes lectures. Si je me sens bien, que je n'ai pas envie de quitter ce cocon, cela se ressentira sur mon avis final... Il y aurait de force chance que je signe avec un coup de coeur !

Entre le premier et le second volet, il y a une évolution nette dans le récit. C'est plus fort, plus intense. Beaucoup d'émotions, de sentiments sont retranscrits au travers de ces pages. En effet, dans le tome 1, nous faisons la connaissance de l'héroïne principale. L'auteur nous confronte à sa peine, à son deuil, le fait qu'elle doit se reconstruire. Nous abordons ce renouveau à ses côtés, nous rencontrons d'autres personnages, mais en restant à la surface. Nous appréhendons ce milieu peuplé de créatures magiques, de pouvoirs surnaturels... Au final, elle a posé les bases de sa saga.

Anne Robillard insuffle de la profondeur à ce deuxième tome...

Une phrase qui résume parfaitement bien ce que j'ai ressenti au cours de cette lecture. Ce n'est guère facile d'expliquer par écrit tout ce qui m'a enchanté. Je n'arrive pas à ordonner mes idées afin de rédiger une chronique à la hauteur de ce bouquin. C'est dingue quand même... Bref, j'ai eu le plaisir de retrouver Alexanne - là où je l'avais quitté - ainsi que Tatiana, sa tante et Alexei, son oncle. Ci-contre, je m'attarderai sur ces trois personnages. Ceci me permettra de développer davantage mon ressenti, et cela sera plus clair pour vous. Enfin, je pense !

Personnellement, je trouve qu'il y a une évolution au niveau de la personnalité d'Alexanne. Dans le premier tome, j'ai découvert une jeune fille meurtrie par la perte de ses parents... Ce n'est guère facile pour elle. En plus d'un deuil à effectuer, elle se rend compte qu'elle n'a pas une personne comme les autres. Elle doit jongler entre son chagrin, et sa nouvelle condition de fée. Peut-être que cela fait beaucoup d'un coup. C'est l'histoire qui est ainsi. Face aux épreuves de la vie, je la trouve plus mûre, plus forte. Elle est déterminée et elle a pris confiance en elle. C'est une battante. Ce qui est paradoxale, je perçois un changement chez elle que je n'arrive pas à démontrer. Elle est à la fois différente, mais identique. Trouvez la logique dans mes propos. Toujours est-il que c'est une demoiselle plus forte, plus heureuse, plus épanouie...

Passons à Alexei, un homme que nous rencontrions brièvement dans 4h44. Au côté de sa nièce, il demeure l'élément central de ce récit. Les questions qu'on pouvait se poser sur lui, trouvent enfin des réponses. Anne Robillard s'attarde beaucoup sur lui. Elle l'expose, ouvre son coeur, ses pensées, son âme. Il est mis à nu face aux lecteurs. C'est cela qui ajoute de l'intensité à l'histoire. Tout le monde y passe au bout du compte. Au vu de ce qu'il a vécu, je n'ai pas eu le choix, je me suis attachée à lui. C'est un personnage atypique. Il est différent des autres, un peu sauvage, un loup solitaire. Il est difficile de l'approcher, et surtout de l'apprivoiser. Ah, c'est ce qui le rend fascinant. Je le trouve si beau... Il me captive sincèrement. Dans le tome 1, on découvre ses démons. Et dans cet opus, il essaie de les combattre avec l'aide de sa famille. C'est un aspect du livre que je trouve passionnant.

En ce qui concerne Tatiana, un protagoniste qui a aussi son importance. Elle le noyau central de la tribu. C'est une femme si pure, douce, aimante, qu'elle soigne les maux. A mes yeux, elle représente la sagesse, une qualité qu'elle met à profit pour guider les gens au mieux. Je ne préfère pas en dire trop, de peur de spoiler. Car ces personnages sont tout simplement à découvrir par vous-même.

Néanmoins, j'espère que l'auteur dévoilera un peu plus sur Tatiana. Car elle reste quand même mystérieuse après deux volets.

Grâce à une écriture simple et fluide, Les ailes d'Alexanne se dévore rapidement. Pour ma part, je n'ai pas pu le lâcher avant de connaître le fin mot de ce tome. La narration à la troisième personne permet de couvrir tous les évènements, les personnages. Nous avons un regard qui s'étend partout, offrant un rythme de lecture soutenu. C'est ainsi que je le perçois. L'auteure m'a offert une belle aventure au pays des fées. Malheureusement, les concernant, nous n'apprenons pas grand chose sur cet univers magique. Je ne sais pas si c'est un regret, car je suis particulièrement attachée aux protagonistes. Franchement, vu la fin de ce récit, je doute d'apprendre davantage dans le dernier volet. Je ne préfère pas attendre des éléments particuliers pour la suite... de peur d'être déçue. Après, c'est vrai que j'aimerai en apprendre davantage sur Tatiana, sur le monde enchanté de l'auteur. A voir ce que Le faucheur me réservera. Normalement, l'action devrait être au rendez-vous... La logique voudrait qu'on découvrir les âmes jumelles à l'oeuvre. Si vous l'avez lu, qu'en pensez-vous ?

Comme l'histoire est toute fraîche dans ma petite tête, je ne vais pas traîner pour plonger dans le dernier opus. Rien qu'à cette idée, je suis triste. Je n'ai pas envie que cette saga se termine. Je m'y sens tellement bien. J'aime tellement la simplicité, la douceur qui s'en dégage...

Toute bonne chose a une fin, malheureusement.

Avant de conclure cette chronique, il me faut m'attarder sur la beauté des couvertures. Je suis littéralement en amour pour les magnifiques illustrations. Je ne me lasse pas de les admirer tellement elles sont belles. Saluons donc le travail de Patricia Garcia.

Merci également aux Éditions Michel Lafon pour cette fabuleuse lecture.

« En général, le chemin tracé devant nous est facile et agréable. Ce sont les gens qui se compliquent la vie. » p12

1. 4h44 + Vidéo
2. Mikal + Vidéo
3. Le faucheur
4. Sara-Anne
5. Spirales
6. (en réflexion)

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