La fille qui ne croyait pas aux miracles (Wendy Wunder)

Quatrième de couverture :

Cam ne croit pas aux miracles. Ni au paradis, ni en Dieu. Mais pas à la magie non plus. Elle sait qu'elle est malade. Condamnée. Fin du débat. Elle établit alors la liste des choses qu'elle veut faire avant de mourir :

• Perdre ma virginité pendant une fête de lycéens bien arrosée.

• Me faire briser le coeur par un sale type.

• Me morfondre misérablement, pleurer, bouder et dormir durant un samedi entier.

• Faire tomber une vache qui dort debout.

• Détruire les rêves de ma petite soeur.

• Commettre des vols à l'étalage minables.

Il paraît que le simple fait d'avoir écrit ces voeux les déclenchera. Seulement Cam n'est pas du genre à attendre que le destin se décide. Elle préfère le bousculer et se débrouiller toute seule pour les réaliser. En aura-t-elle le temps ?

« La fille qui ne croyait pas aux miracles ainsi que Nos étoiles contraires sont similaires dans le fond. Cependant, la forme est propre à chaque auteur. Wendy Wunder a su m'interpeller avec son héroïne ayant un caractère bien trempé. Un roman du catalogue Black Moon à ne louper sous aucun prétexte ! »

Depuis que j'aime lire, je me suis très souvent tournée vers la collection Black Moon pour dénicher de nouvelles lectures. D'ailleurs, Black Moon est une des premières collections ayant fleurie ma bibliothèque. Secrètement, j'ai toujours rêvé que mon modeste blog deviennent partenaire avec cette collection que je porte dans mon coeur. Néanmoins, je n'ai jamais franchi le pas car je recevais déjà beaucoup de romans de la part de divers éditeurs.

Et puis, un jour, Matéïa est arrivée sur mon espace. En suivant, elle m'a envoyé un petit courriel en indiquant qu'elle souhaitait partager un roman « La fille qui ne croyait pas aux miracles » avec moi : « Si Nos Etoiles Contraires vous a plu, alors pas de doute, ce titre vous enchantera. » Matéïa était persuadée que cette lecture allait me correspondre vu que j'avais adoré Nos étoiles contraires. Elle espérait secrètement que cet ouvrage allait surpasser le roman de John Green.

L'heure est venue pour moi d'annoncer que : « La fille qui ne croyait pas aux miracles » n'a malheureusement pas détrôné « Nos étoiles contraires » de sa première place. Sachez que je ne suis pas difficile mais avec l'un, j'ai pleuré. Ce qui n'est pas le cas avec l'autre. Cependant, je préciserai une chose : j'ai quand même adoré cette découverte.

Le roman de Wendy Wunder est dans la même lignée que celui de John Green. En premier lieu, nous retrouvons la même patte qui caractérise ce type d'ouvrage : la maladie. En effet, l'héroïne est malade, elle est condamnée. Le fond de l'histoire demeure identique à Nos étoiles contraires. Seul, le contenu reste propre à chaque auteur. Chacun aborde la maladie avec leurs propres cartes.

Après avoir été attachée à Hazel et Gus, j'ai réussi à l'être vis à vis de Cam. Entre nous, je porte toujours Hazel et Gus dans mon coeur. Visiblement, il n'est pas fermé puisque Campbell a su trouver le chemin pour que je tombe sous son charme. Encore une fois, il y a bien une différence car les personnages ne se ressemblent pas du tout. Même si l'histoire peut avoir des ressemblances dans le fond, la forme est bel et bien indépendante.

A mes yeux, Campbell est l'élément le plus important de ce roman. Deux solutions s'offriront aux lecteurs ; soit vous apprécierez la jeune fille, soit elle vous tapera sur le système. Il faut savoir que la demoiselle est assez négative dans la vision de sa maladie. Elle ne croit pas aux miracles, à la magie, au père Noël. Elle sait qu'elle va mourir donc, elle ne fournit aucun effort. Cet aspect de la personnalité de Cam peut se révéler agaçante. Simplement, j'ai su passer au-delà parce qu'elle a du caractère. Par ailleurs, elle dégage une immense force que tout le reste fut balayer d'un revers de la main. Cette force est contagieuse. Grâce à ceci, j'ai réussi à m'attacher à ce personnage.

Me concernant, il m'a manqué un élément au cours de ce récit. Un détail essentiel, indispensable, crucial, fondamental... pour qu'il puisse surpasser Nos étoiles contraires. Devinez un peu où je souhaite en venir ?! Effectivement, il m'a réellement manqué une belle et profonde histoire d'amour. Une relation dans la même veine qu'Hazel et Gus. Une romance qui donne des papillons dans le ventre. Attention, je ne prétends pas que le récit est dépourvu d'amour, MAIS, ce n'était pas dans mes attentes. Je souhaitais et j'attendais des sentiments plus intenses, nettement plus profonds... Des sentiments qui prennent l'âme en otage au point de laisser les émotions s'exprimaient à leur guise... jusqu'aux larmes.

La fille qui ne croyait pas aux miracles est un roman qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie. Aussi, je suis ravie d'avoir eu l'opportunité de le découvrir. Ce fut une délicieuse découverte. En outre, je remercie infiniment Matéïa pour cette chouette lecture. ♥

Ce genre de récits est à la mode malgré le sujet principal : la maladie. Je ne sais pas comment nous pourrions intituler ce style de lecture. Dans la lignée, vous trouverez : Nos étoiles contraires (John Green), Je veux vivre (Jenny Downham)... ainsi que La fille qui ne croyait pas aux miracles. Succombez à ce titre pour un agréable moment livresque. N'hésitez-plus car il est disponible en poche. Des sujets actuels qui ne peuvent qu'interpeller le lecteur. Donc, vous n'avez plus aucune excuse pour résister à la tentation.

« Le fait de penser aux gens empêche peut-être ces derniers de disparaître, [...]. Après tout, les pensées sont de l'énergie, l'énergie est de la matière (E=mc²) et la matière ne disparaît jamais, donc, tant qu'on pense à quelqu'un, cette personne ne peut pas nous abandonner. Tout ce que qu'on a partagé avec un autre continue d'exister dans l'Univers. » (p265)

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