Le dernier jardin, tome 1 : Ephémère (Lauren DeStefano)

Quatrième de couverture : 

Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort ? 

Les scientifiques ont créé des enfants génétiquement parfaits, immunisées contre toutes les maladies. L'humanité a cru voir son avenir assuré... jusqu'au jour où le verdict accablant est tombé. Ces jeunes gens ont une espérance de vie incroyablement courte : 25 ans pour les hommes, 20 ans pour les femmes, sans exception. Dans ce monde désolé, des jeunes filles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames pour la survie de l'espèce. 

Rhine, âgée de seize ans, a été enlevée de force à son frère. Elle se réveille enfermée dans une prison dorée, un manoir où des serviteurs veillent à ses moindres désirs. Malgré l'amour sincère de son mari et la confiance qui s'instaure petit à petit avec ses soeurs épouses, Rhine n'a qu'une idée en tête : s'enfuir de cet endroit.

« Une société (ou un monde) où il est préférable de déserter et surtout de ne pas y vivre tout simplement. Le statut des femmes est mis en avant car elles sont soumises, contraintes au mariage de force par une sorte de rafle. Tout cela pour préserver la race humaine à cause des scientifiques qui ont créé des enfants génétiquement parfaits, mais qui n'ont pas une espérance de vie longue. A qui la faute ? Un tome d'introduction tout simplement grandiose. A déguster d'urgence... »

La dystopie, ce nouveau phénomène littéraire, est réellement présent dans mes envies livresques en ce moment. Je le découvre avec un grand bonheur car j'en retire beaucoup de plaisir dans mes lectures où il y a réellement matière à réfléchir même après avoir refermé le bouquin. Bien entendu, ce n'est pas nouveau puisque je connais Hunger Games, mais je ne savais pas que ce genre de monde portait un nom à proprement parler.

Castelmore et Livraddict ont proposé le première tome du Dernier Jardin en partenariat. Et je n'ai pas hésité longtemps surtout en voyant que c'était un roman dystopique, un résumé plus qu'alléchant et une couverture tout simplement magnifique. Je dois bien reconnaître que mon feeling est bien aiguisé car mon instinct ne m'a pas trompé, c'était plus qu'une agréable découverte...

Rhine Ellery nous embarque dans cette aventure hors du commun en dévoilant  les circonstances de son enlèvement. Des jeunes filles, des jeunes femmes ont été raflées (à mon sens) afin d'être mariées de force à des hommes qu'elles ne connaissent absolument pas. Dans quel but ? Tout simplement pour préserver la race humaine. Car les scientifiques de cette société ont créé des enfants génétiquement parfaits, qui sont immunisés contre toutes les maladies. L'humanité a cru voir son avenir assuré jusqu'au jour où la vérité perça le grand jour : les jeunes gens ont une espérance de vie incroyablement courte. En effet, 25 ans pour les hommes et 20 ans pour les femmes sans exception.

Âgée de seize ans, Rhine se retrouve à vivre dans une maison inconnue en compagnie de deux autres demoiselles. Elles deviennent alors des soeurs épouses puisqu'elles s'unissent au même homme. Chacune d'entre elle doit honorer son rôle à la perfection et satisfaire leur mari. Si vous voyez ce que je veux vous expliquer. Si la plus jeune semble heureuse de son sort, il n'en est rien de notre Rhine car elle a perdu beaucoup plus qu'on peut le croire ! Et malgré sa prison dorée où le petit personnel est à son petit soin,  l'amour de son mari, elle est bien déterminée à retrouver sa liberté.

- Un récit intimiste sur le statut des femmes  : Je suis d'accord avec cette phrase. Ephémère nous plonge directement dans un univers où le statut des femmes est en question. Lorsque si je repense, elles ne sont pas entièrement libres de leurs gestes, elles sont entièrement soumisses. Et pour cause puisqu'elles seules, peuvent sauver la perte de la race en ayant des enfants. Sans elles, le monde serait perdu ! Au lieu de les traiter comme des reines, ce qui serait plus juste, on les considére comme des esclaves ! Esclave de mariages forcés, de rapports sexuels non consentis, enfantés sans réellement le vouloir. Un statut qui est difficile. Et j'ai beaucoup de mal à le concevoir en faite. C'est dur !

- Un compte à rebours inexorable : Oui sans aucun doute ! Cette phrase à deux sens pour moi. L'un par rapport à l'espérance de vie courte des gens, en moyen 20 ans pour les femmes, 25 pour les hommes. C'est court, très court lorsqu'on est une grande rêveuse et qu'on rêve de parcourir le monde ou tout simplement réaliser ses rêves. Donc le compte à rebours par rapport à cet aspect, et omniprésent dans le récit. Après, il a un autre sens à mes yeux, qui est entièrement lié à Rhine ! Je n'en dirai pas davantage même si la quatrième l'indique, c'est la dernière phrase pour info.

- Un style élégant et romantique : Oh que OUI... Lauren DeStefano nous entraîne dans un monde qui est effrayant avec une plume délicate mais tellement juste. L'amour est présent à chaque page pour moi. Car Rhine a perdu un être cher dans l'histoire. Elle y pense à chaque instant, et j'ai partagé ses émois avec elle, ses pleurs, ses larmes. Je me suis sentie proche d'elle grâce à l'auteure. L'amour peut avoir tant de sens, tant d'aspect, que je ne peux vous en dire davantage. Mais il est présent nul doute la dessus. Donc, à mes yeux, c'est romantique, c'est doux et heureusement car le monde est si cruel.

- Une étincelle d'espoir dans un monde où le bien, le mal et la moralité n'existent plus : C'est un point qui n'a pas facile à déterminer pourtant je vous assure que l'espoir brille. Lorsque j'en ai discuté vaguement avec Mani, elle n'avait pas perçu cela de la même manière que moi. Pourtant avec le recul, il est évident que l'auteur souhaitait nous montrer que l'espoir est toujours présent quoi qu'il puisse se passer. Notre espoir dans ce monde effrayant porte un nom que vous connaissez. Rien que pour cela, découvrez ce livre !

- Dans la lignée d'Uglies et Hunger Games, un regard terrifiant sur la société de demain : La comparaison n'a rien à voir avec les styles des auteurs, que cela soit leur plume ou la manière dont ils amènent les choses. Par contre, la comparaison est entièrement fondé en mon sens par rapport aux univers apportés. Uglies nous confronte à une société où la beauté physique a une importance hautement capitale, Hunger Games intervient dans un monde cruel où les jeux de la faim sont présentés pour tenir la population captive du gouvernement. Deux séries coup de coeur qui me terrifient réellement. Comment mon monde évoluera t-il dans l'avenir ? Je ne sais pas du tout. Et lorsque je plonge dans des récits aussi réels que captivant, j'ai peur de voir ce qui me tombera dessus dans le futur. J'annonce que de deux, je passe à un troisième coup de coeur avec une série dystopique. Le dernier jardin s'affirme dans la lignée où il se fait bon de ne pas être dans ces sociétés.

Ces points sont présents sur la quatrième de couverture, je souhaitais donner mon opinion face à ce qui était écrit tout simplement. Il me semble que j'aborde mon troisième livre dystopique (il faudrait que je fasse un petit bilan histoire de savoir réellement) mais en tout cas, ce sont des bouquins qui me permettent une évasion complète, en me coupant de la réalité. Des romans qui donnent matière à réfléchir par la suite, la peur de basculer dans l'extrême où le contrôle pourrait nous échapper.

Ephémère reste dans un coin de ma tête parce que mes pensées se tournent vers Rhine. Je n'attends qu'une seule chose : lire le second tome pour la retrouver. De plus, j'espère en apprendre davantage sur la plus jeune des soeurs épouses. C'est le seul point négatif, (je ne sais même pas si négatif est le terme approprié) c'est qu'on a peu d'informations sur elle. Surtout en comparaison des autres personnages où l'auteur dévoile  leur passé afin qu'on puisse apprendre à les connaître. J'espère simplement qu'elle le fera également pour la jeune demoiselle dans le second tome.

« C'est ainsi que finit le monde.

Pas sur un boum, sur un murmure... »

  1. Ephémère + Vidéo

2. Fugitive

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